Résumé :
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Après une période de stabilisation, notre lexique enregistre un taux de varation toujours croissant, que l'on peut facilement mesurer dans les dictionnaires. Cela n'est pas sans poser de problèmes aux niveaux graphique et lexigographique. Ce numéro examine d'abord le statut linguistique de la variation, puis la débusque dans les dictionnaires (Robert, Larousse). Les études de cas qui suivent concernent les emprunts (anglais, mots exotiques), les mots composés, et également la question de la ponctuation et des majuscules. La dernière partie présente des exemples récents d'initiatives publiques : au Québec, toujours en pointe sur ce sujet, au Conseil international de la Langue française, ainsi qu'une réflexion sur les dernières initiatives françaises sur les rectifications de l'orthographe, tournées prioritairement vers une meilleure gestion en amont de l'enregistrement des mots nouveaux.
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