Résumé :
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Les syndicats enseignants sont ordinairement présentés comme des adversaires coriaces face à toute réforme éducative. Ainsi, très souvent, les autorités ne souhaitent pas les associer aux transformations qu’elles poursuivent, ce qui affecte la légitimité de ces changements aux yeux de la profession. Toutefois, quelques exemples internationaux permettent d’identifier des facteurs qui rendent possible la participation des organisations enseignantes. Ainsi, la construction d’une culture de la recherche du consensus, l’identification d’objectifs qui correspondent à des besoins ressentis par les enseignants, ou la délimitation de lignes d’actions qui permettent la participation des enseignants sont déterminants. L’art de la politique, capable de construire des coalitions amples favorables au changement, doit faire partie des attributs d’un processus réformateur. [résumé revue]
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