Résumé :
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En Norvège, le système d'enseignement supérieur, essentiellement public et sans frais de scolarité, favorise un taux de participation élevé, ainsi que des taux de réussite élevés. Toutefois, des difficultés subsistent en termes d'efficience des dépenses, de durée des études, de demande de compétences, d'inclusivité, et de qualité. Les retombées de l'enseignement pourraient être encore améliorées. Peu d'universités norvégiennes figurent dans le haut des classements internationaux et les dépenses par étudiant ou par rapport au PIB sont relativement élevées. Nombre d'étudiants mettent beaucoup de temps à finir leurs études, malgré les incitations financières, et les étudiants issus de groupes à faible revenu sont peu nombreux à fréquenter l'enseignement supérieur. Même s'ils ont augmenté au cours des dernières années, les effectifs restent faibles dans certains domaines. Les pénuries d'offre dans certains domaines professionnels sont le signe qu'une marge d'amélioration existe. Pour améliorer la qualité de l'enseignement et de la recherche, il est essentiel d'instaurer, en direction des étudiants comme des établissements, de meilleures incitations afin de garantir un achèvement des cycles d'études dans des délais convenables, en mettant tout particulièrement l'accent sur les étudiants défavorisés et les besoins du marché du travail, et de mettre en place une structure propre à favoriser l'émergence d'établissements ayant une taille adéquate en prévoyant une gouvernance efficace. Assurer un suivi efficace des résultats est également indispensable. [d'après résumé éditeur]
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