Résumé :
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Cet article vise à interroger un postulat portant sur l'enseignement des langues au Liban et plus précisément sur une représentation majoritaire qui consiste à concevoir l'enseignement/apprentissage du français, langue prétendument difficile, avant l'anglais, langue prétendument facile, comme garant du trilinguisme libanais. Cette représentation sociale des langues et de leur ordre d'apprentissage, prépondérante chez les enseignants ainsi que les spécialistes de ces langues, limite les étudiants dans leurs choix de cursus universitaires au point que rares sont ceux qui, sortant d'écoles « anglophones », osent se lancer dans une filière où le français serait requis. Deux entretiens menés auprès d'étudiants ayant réalisé ce parcours « à revers » visent à illustrer que ce dernier n'est pas impossible à réussir. [résumé revue]
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