Résumé :
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L'allongement des études est souvent considéré comme facteur de progrès économique, social, culturel et d'une meilleure cohésion sociale. Or, l'auteure met en lumière l'absence de corrélation nette, à l'échelle nationale ou internationale, entre les progrès de la scolarisation de masse des cinquante dernières années et le taux de mobilité sociale, et tente de répondre à différentes interrogations : Quels bénéfices la société tire-t-elle d'une population de plus en plus instruite ? Faut-il continuer à allonger les scolarités ? Enfin, elle propose une réflexion sur des modalités alternatives de la sélection scolaire et sociale.
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