Description :
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p. 123-134, disponible en texte intégral sur le site http://ries.revues.org/
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Résumé :
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En 1924, voulant rompre avec le régime ottoman, les dirigeants de la république turque ont confié le monopole de l'instruction publique au ministère de l'Éducation, fermant alors les institutions islamiques d'éducation et plaçant l'enseignement religieux sous le contrôle strict de l'État. Selon les époques ou la succession des régimes politiques, des cours de religion obligatoires ou optionnels ont été intégrés aux programmes scolaires. Cet enseignement d'un islam modéré apparaissait comme un moyen de renforcer l'unité nationale et de combattre certaines idéologies en associant culture religieuse et enseignement de la morale. Cependant le contenu de cet enseignement, non contrôlé par le gouvernement laïc, a favorisé le retour d'un islam intégriste et la montée d'un islamisme politique qui va à l'encontre du principe de laïcité et de la prise en compte des minorités. Ce retour du religieux, que l'État croyait maîtriser, est accru par la réouverture des écoles religieuses et coraniques. [résumé revue]
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